Journée internationale de la femme | Découvrir maintenant des artistes suisses

Cela signifie ne pas être seule, car il y a énormément de musiciennes suisses cools et il y en aura encore plus. C’est pourquoi je suis heureuse d’être l’une des nombreuses musiciennes suisses.

Je pense que ma carrière a été influencée par le fait que je sois une femme. Beaucoup de gens m’ont encouragée à faire ce que je fais et à être la personne que je suis. Je n’aurais probablement pas osé le faire si j’avais été un mec. C’est, je pense, beaucoup de bienveillance de la part de mon entourage qui m’a motivée à faire simplement ce que je voulais faire, sans y penser. Justement parce qu’il n’y a pas ou n’y avait pas tant de femmes dans le business de la musique quand j’ai commencé.

C’est très agréable de voir que je ne suis pas la seule à bénéficier d’un environnement motivant. Et qu’il y a de plus en plus d’artistes femmes en Suisse, que l’on connaît. C’est pourquoi ma carrière a déjà été influencée par des gens qui m’ont dit : « Fais-le, il faut plus de femmes ! » Cela m’a beaucoup motivée.

Une artiste suisse que je trouve super cool, c’est Gina Été. Je trouve qu’elle fait de la musique tellement cool à tous les niveaux, ça sonne bien et ce qu’elle dit est tellement important. J’adore Black Sea Dahu, elle est magnifique. Et je trouve aussi Sophie Hunger très cool. Il y a aussi beaucoup d’autres musiciennes que je recommanderais. Écoutez et laissez-vous surprendre !

Être musicienne suisse, c’est pouvoir vivre dans un endroit où la musique électronique est profondément ancrée dans la culture. Je ressens ainsi un grand soutien à tous les niveaux. Cela signifie aussi être entouré d’une nature magnifique. Cela se reflète dans ma musique et m’inspire. Et cela signifie aussi que j’arrive à l’heure à chaque concert.

Le fait que je sois une femme a définitivement influencé ma carrière. Principalement en positif. Je trouve que les femmes sont très encouragées en ce moment, ce qui est très bien. Il est important pour moi d’être un bon modèle pour beaucoup d’autres femmes, de les inspirer, de les motiver et de les encourager à croire en leurs rêves.

To Athena est l’une de mes artistes suisses préférées. Elle a une voix d’ange et écrit des paroles et des mélodies incroyablement belles. Quelqu’un d’un peu moins connu, que j’écoute beaucoup, est Nebno. Elle fait de la musique d’inspiration islandaise. Je pourrais écouter sa musique en boucle toute la journée. Et quelqu’un qui peut briser les cœurs avec sa voix, c’est Joya Marleen. Elle a une très belle voix et c’est une grande artiste.

C’est très agréable d’être une artiste en Suisse, car on noue rapidement des contacts et on rencontre de nouvelles personnes. En tant qu’artiste chantant en anglais, j’aimerais aussi être présente à l’étranger et montrer ma musique. À la manière de : « Salut, je viens de Suisse et je peux aussi faire de la musique en anglais.

Oui, bien sûr, le fait d’être une femme a influencé ma carrière. Je pense qu’en tant que femme, on doit toujours faire ses preuves deux fois. C’est la même chose dans la musique. Le fait que je n’ai pas eu de modèles dans mon enfance me donne l’envie de combler ce vide. Et ce vide est déjà comblé, ce qui est une belle évolution.

Cela me rend plus fort et plus ambitieux, car nous n’avons pas toujours la vie plus facile.

Sophie Hunger me vient immédiatement à l’esprit. C’est une artiste impressionnante et influente sur la scène musicale. Priya Ragu, je la trouve intéressante en tant que personne mais aussi en tant qu’artiste. Elle fait de la très belle musique. Le fait qu’ils aient tous deux pris pied sur la scène internationale m’inspire et me motive beaucoup.

En Suisse, il n’y a pas tant de femmes qui font de la musique. Il y en a peu qui font ce que je fais : « New Face Rock » et « Wild Rock n’ Roll on stage ». Je pense que c’est un avantage pour moi d’être en Suisse. Tout bien considéré, j’aime être ici. Mais avec la musique que je fais, je suis aussi très orienté vers l’international. En ce moment, je voyage partout. Mais j’aime aussi revenir chez moi.

Oui, le fait que je sois une femme a influencé ma carrière. On est parfois sous-estimé ou pas pris au sérieux. Surtout quand on a des idées et qu’on est chef de groupe. Un avantage est qu’il n’y a pas beaucoup de femmes dans la musique. Dans le rock en particulier, il y en a peu. C’est bien sûr aussi un avantage, car on se démarque alors plus facilement.

Tout compte fait, cette question de genre n’est pas si énorme que ça dans la musique. J’aimerais encourager les femmes à monter sur scène, à faire leur truc et à ne pas avoir peur. Même s’il n’y a pas beaucoup de modèles. Au final, cela m’est égal de monter sur scène avec un homme ou une femme. Au final, nous faisons simplement de la musique et il s’agit de créer quelque chose ensemble, et le sexe ne joue pas un rôle si important.

La première qui m’est venue à l’esprit est Mia Aegerter, car je la connais depuis que je suis enfant. Chez elle, je trouve le changement qu’elle a opéré très intéressant. Elle fait simplement son truc, ce qui lui plaît. Des choses totalement différentes, également dans des langues et des styles différents. Je trouve cela très inspirant.

Ensuite, je trouve la musique de Jaël très belle. Elle a une belle voix. En outre, je trouve le duo ZIBBZ très cool. Avec une femme cool devant – ils sont rock n’ roll.

Last but not least : Natasche Polké, une amie à moi. Je trouve inspirant qu’elle soit dans le métier depuis si longtemps et qu’elle fasse son truc tout en étant très authentique.

Une autre jeune artiste que j’ai découverte récemment me vient à l’esprit : Joya Marleen. Elle est en train de prendre son envol, ce que je trouve très bien. Ce qu’elle fait est très authentique. Je trouve ça méga que nous ayons des femmes aussi inspirantes en Suisse.